Sa vie est un exemple vivant de miséricorde. Emilie vit dans son propre cœur la miséricorde, aussi, peut-elle l’offrir aux autres. Elle a établi la miséricorde comme idéal de vie.

À une Sœur d’Aubin,

Villefranche, 11 mai 1825

Ma très chère Sœur,

Ce que vous me dites me satisfait beaucoup ; j’ai la confiance que cette retraite aura été véritablement pour vous, l’heureuse époque des miséricordes du Seigneur ; vivez d’abandon et de paix ; j’ajoute et d’humilité ; celui qui a commencé en vous un bon ouvrage le continuera et le perfectionnera pour sa plus grande gloire. Quoique vous retombiez quelquefois dans vos anciennes fautes, ne vous découragez pas, mais relevez-vous avec un nouveau désir d’être entièrement à Dieu…

La plus grande des affaires et pour ainsi dire l’unique est d’aimer ; occupons-nous en incessamment. Je vous le souhaite comme pour moi-même et suis toute à vous dans ce désir.

Sœur Emilie.