Réseau Miséricorde sans Frontières (Fr-En-Es)

FRANCAIS Le Réseau a pour objectif de donner une visibilité et une voix aux peuples autochtones du groupe ethnique Warao. C’était en mars 2021, lors d’une rencontre avec ce Peuple, migrants du Venezuela; écoutant leurs lamentations, leurs rêves et leurs désirs de reconstruire leur vie dans un environnement sûr pour eux et leurs enfants. En effet les enfants grandissent dans l’ignorance. Cette réalité à été pour nous en CRB un l’appel à élargir nos horizons et à oser devancer les promesses éternelles des pouvoirs publics.

De cette première rencontre est né le désir de construire des ponts entre ceux qui cherchent à trouver un lieu où la vie peut s’épanouir, où l’unité peut se développer dans la diversité, où la langue n’est pas une barrière. Nous souhaitons être témoin d’amour et du respect pour ces personnes.

Aussi le nom de ce réseau est venu comme naturellement : « MISÉRICORDE SANS FRONTIÈRES.

« Depuis, les actions s’enchaînent avec beaucoup de simplicité, douceur et responsabilité. Certains Warao, qui vivaient mendiants aux feux rouges travaillent maintenant à TALLER WARAO (atelier d’artisanat) depuis le mois de juillet, dans une maison offerte par les Religieuses de l’Instruction Chrétienne – RIC – (Dames). Ils vivent du fruit de leur travail sur Internet et sur les foires.

Au cours de ces sept mois, après avoir écouté tant d’histoires de vie passionnantes un autre projet à vu le jour l’ ouverture d’une Maison pour femme migrante. C’est un lieu de vie, également mis à disposition par les Sœurs Damas (RIC), pour accueillir les femmes victimes de toutes sortes de violences. Fin septembre nous avons accueilli la première femme, elle est venu fuyant les violences de son partenaire. Elle est vénézuélienne, migrante urbaine, arrivée enceinte avec deux autres  petites fillettes (3 ans et 15 mois). Le 30/09 Vitória est née.

Cette expérience ne se produit que grâce au courage et à la générosité de la  Vie Consacré, qui avec le Service Pastoral de Migrants a mis en forme les attentes de ces migrants, des pauvres, des invisibles.

C’est ce que nous voulons, que notre cœur remplace nos yeux, que nous puissions voir la douleur de notre frère pour agir avec miséricorde.

Comme le dit Carlos Mesters : « Partout où leurs pieds marchent, la tête pense et le cœur aime.

ENGLISH With the CRB we have just built a network of Mercy without borders. The meeting with migrants from Venezuela belonging to the ethnic group of Warao who erupted … Their meeting turned our lives upside down because with other institutions we have set up a craft workshop to allow these families to live with dignity instead of begging at all red lights in town. And we have just opened a reception center for abused women and their children. We had the joy of welcoming our first mother who gave birth to a little girl in the house of the Migrant Woman. This is what we want, that our hearts replace our eyes, that we can see the pain of our brother to act with mercy As Carlos Mesters says: “Wherever their feet walk, the head thinks and the heart loves.

ESPAGNOL Con el CRB acabamos de construir una red de Misericordia sin fronteras. El encuentro con migrantes de Venezuela de la etnia Warao que estalló … Su encuentro dio un vuelco a nuestras vidas porque con otras instituciones hemos puesto en marcha un taller de artesanía para permitir que estas familias vivan con dignidad en lugar de mendigar en todo rojo luces en la ciudad. Y acabamos de abrir un centro de recepción para mujeres maltratadas y sus hijos. Tuvimos la alegría de recibir a nuestra primera madre que dio a luz a una niña en la casa de la Mujer Migrante. Esto es lo que queremos, que nuestro corazón sustituya a nuestros ojos, que podamos ver el dolor de nuestro hermano para actuar con misericordia Como dice Carlos Mesters: “Por donde caminan sus pies, la cabeza piensa y el corazón ama.