Un Avent orienté par l’urgence de vivre « Laudato si’ »
Évangile du 1er dimanche de l’Avent, année A
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Comprendre
Veiller, c’est faire attention, écouter, scruter, s’occuper de, nourrir, protéger, attendre…
Nous veillons quand nous aimons !
La création gémit en douleurs d’enfantement.
Le pape émérite Benoît XVI, alors qu’il était jeune prêtre, a raconté cette histoire de complaisance.
Un jour, un cirque ambulant prit feu. Pour chercher de l’aide, le manager envoya son coureur le plus rapide, qui se trouvait être le clown. Le clown était déjà vêtu de son uniforme et quand il parla de l’incendie aux habitants de la ville, ils commencèrent à rire. « Non, dit-il, le feu brûle et il pourrait se propager sur l’herbe sèche et menacer le village. S’il vous plaît, apportez des seaux d’eau », plaida-t-il. Les gens applaudirent à sa prestation et, alors qu’il devenait frénétique, ils se mirent à rire jusqu’à en pleurer. Le feu se propagea et engloutit le village. C’était trop tard. Le cirque et le village brûlèrent.
Agir
.
Il y a un point dans l’histoire qui nous fait penser parfois au messager des mauvaises nouvelles sur l’état de notre planète, et nous ne le prenons pas au sérieux.
Qu’avons-nous fait de Laudato si’ ?
En ce début de l’Avent, est-ce que je me sens,
un peu comme ce clown ?
ou plutôt comme l’un des citadins ?
Prenez le temps d’y réfléchir.
Sortez, marchez, prenez le temps de contempler la nature
et rapportez un symbole qui vous parle.
Déposez-le dans votre coin prière .