« Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde,
j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Dans les Évangiles de cette semaine,
nous faisons l’expérience de la Passion du Christ
à travers la voix de saint Matthieu.
Il nous rappelle que Dieu,
qui a le pouvoir de déplacer des montagnes,
a choisi de venir sur Terre comme « être humain. »
Non seulement il est né dans une étable,
subi le rejet de sa communauté,
mais il a fini condamné à mort
par celles et ceux qu’il était venu sauver.
Sommes-nous prêts à entrer dans la Ville Sainte comme Jésus le fait ?
Prêts à rencontrer celles et ceux qui ne partagent pas la joie de l’Évangile ?
À souffrir de leurs mains ?
Le pape François nous demande
– d’être les gardiens de la Création de Dieu et non pas ses maîtres ;
– de prendre du recul par rapport à notre société de consommation ;
– de réfléchir à nos modes de vie qui affectent non seulement la planète mais aussi les autres ;
– de réfléchir aussi à notre développement spirituel.
Alors que nous préparons l’arrivée de Pâques,
rappelons-nous l’immense sacrifice de Jésus
et l’enthousiasme que les paroles et les actes d’un humble menuisier de Nazareth continuent de susciter dans le monde deux mille ans plus tard.
Pour le Vendredi Saint,
nous vous proposons de méditer le chemin de croix réalisé par le CCFD – Terre solidaire.
Pour cela cliquez sur le logo du CCFD
Si le chemin de croix du Christ est un chemin de souffrance,
il est aussi porteur d’espérance.
Dans notre monde agité, où l’humanité et la planète souffrent,
de la faim, de la pollution, de la guerre, de l’égoïsme et l’indifférence,
le CCFD-Terre Solidaire invite à porter collectivement notre croix.
Ayons l’audace de changer nos modes de vie ,
notre mode de développement,
à la suite du Christ, fortifiés par l’Évangile,
sous l’inspiration de l’encyclique Laudato Si,
qui appelle chacune et chacun
à prendre soin de la maison commune et des plus pauvres.
Septième impact : RISQUER
« Chaque fois qu’un homme est persécuté par la justice
qu’il soit blanc ou cuivré, qu’il soit du Nord ou du Sud, de l’Est ou de l’Ouest,
c’est encore Vendredi Saint,
Chaque fois qu’un homme meurt pour que les autres vivent,
pour que ne périsse pas le goût d’être homme,
c’est encore la Passion,
Chaque fois qu’un homme verse son sang dans le silence obscur de l’avenir sur le grain qui semble perdu,
c’est Dieu qui sème en pleurant.
C’est aujourd’hui que Jésus souffre et affronte la mort, se relève et se dresse. »
Gérard Bessière