Les Laïcs Sainte Famille d’Espagne en retraite puis envoyés

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Un samedi, 14 personnes du groupe des laïcs Sainte-Famille se sont réunies à la maison des exercices Bétanie pour une retraite selon leur habitude  au début de chaque année.

Le temps  splendide nous a permis de profiter de l’extérieur de la maison qui fut, cette année, le théâtre de nos prières.

Nous sommes arrivés comme chaque année avec le stress et le poids  de nos vies marquées par le rythme  rapide d’aujourd’hui, avec le désir de faire une pause et de vivre une rencontre reposante avec Dieu qui porte un fruit inspiré.

Le prêtre diocésain P. D. Manuel Sanchez était connu de quelques-unes de nous par la paroisse de San Pelagio alors qu’ elles étaient des adolescentes catéchisées (les filles d’Inés González) et qu’il la fréquentait, également adolescent. Un jour nous apprenions son départ pour le séminaire. Et nous ne l’avions plus revu depuis lors. Les retrouvailles furent émouvantes. En outre, nous avons apprécié et son approche et son talent.

La journée a commencé par une prière d’invocation à l’Esprit Saint pour que notre communauté soit un lieu de croissance de la foi et de l’amour et non une simple réunion. « Je connais tes actions, ta peine et ta persévérance… mais j’ai contre toi d’avoir abandonné ton premier amour » (Ap 2,2-5)

Après la prière,  la matinée se vécut selon deux temps.

Premier temps : appelés par Jésus pour être avec lui et pour être envoyé à annoncer l’évangile.

L’initiative est de Jésus. Cet appel nous convoque pour aller jusqu’à lui, pour le suivre et pour partager la mission avec lui. Pourtant, il faut d’abord « être avec le Seigneur ». Lui, faisant l’expérience de Dieu, reflète sa lumière.

À l’aide de quelques textes, nous avons été invités à la prière, à faire mémoire de moments de présence, d’appels de Jésus dans notre Histoire, (se souvenir du premier amour), à faire une relecture croyante de notre vie.

Nous avons été invités à écrire notre propre Magnificat.

La mise en commun de ce moment a été émouvante et intense.

Deuxième temps : connaître Jésus consiste à partager sa vie pour être crédible.

Avec l’appui de textes de l’évangile, nous avons été invités à contempler les gestes et paroles de Jésus, à réfléchir sur la pédagogie du Maître pour parler du Royaume et montrer le Père. Incorporer à notre sensibilité notre façon de faire qui rendait le Maître si crédible (approche, cheminement près de…, questionnement et renouvellement du questionnement, écoute pour connaître l’autre, disponibilité pour répondre avec la vie, réponse dans l’Écriture…).

Aujourd’hui c’est la communauté qui transmet le Ressuscité.

Dans la mise en commun les professeurs ont souligné l’utilité de la pédagogie de Jésus, y compris dans leur travail.

Il y a eu une référence particulière à sainte Émilie sur cette façon de faire, nous souvenant de sa recherche du Seigneur et de sa confiance totale en la Providence.

Dans l’après-midi et après le déjeuner, le P. Manuel nous a proposé de réfléchir sur « la réalité de ma communauté et de mon Église ».

En groupes, nous avons réfléchi à la manière dont nous les voyions, dont Dieu rêve notre communauté et notre Église et à ce qu’il faudrait faire pour qu’elles soient ainsi.

Travail de groupe et mise en commun de nouveau très actifs.

Cela implique que si nous décelons un besoin c’est que nous sommes appelés à le combler. Tomber dans le compte à nouveau.

Appelés pour annoncer l’évangile.

La journée s’est terminée par une eucharistie ouverte avec l’évangile des tentations de Jésus et le début de sa vie publique:  volonté surprenante de faire et de transmettre la volonté de son Père. Le livre des styles de Jésus, un concentré de sa relation au Père et de sa façon d’agir qui bientôt se développera dans sa vie.

Comme le reste de la journée, l’eucharistie a requis notre participation et a été touchante.

Nous avons terminé la journée, touchés par l’Esprit et enrichis de tout ce vécu, comme le commenta le P. Manuel, journée qui avait été comme un pot de lait concentré, avec une multitude de moments intenses et d’inspirations qu’il conviendra de développer dans la prière de chaque jour.

Je rends grâces au nom de tous pour cette expérience. Etouffer les bruits quotidiens pour écouter le Seigneur est une voie de vie, d’espérance et de rêve. Le contact avec Dieu est toujours une richesse qui nous transforme et nous oriente vers le Règne auquel travailler.

Remontons nos manches !

María Pineda Alonso LSF

El pasado sábado nos reunimos 14 personas de los grupos de laicos Sagrada Familia en un retiro-convivencia en la casa de Ejercicios Betania, como solemos hacer al inicio de cada año.

Hizo un día espléndido, lo que ayudó a disfrutar de los exteriores de la casa que así este año pudieron ser escenario de nuestras oraciones.

Llegamos también como cada año con el stress y el agobio del ritmo de vida rápido de hoy y con el deseo de parar y tener un encuentro reposado con Dios que diera el fruto de una actuación inspirada.

El sacerdote, D Manuel Sánchez, sacerdote diocesano, al que algunas conocíamos de la Parroquia de S Pelagio cuando siendo adolescentes fuimos catequistas (las niñas de Inés González) y él andaba por allí, adolescente también. Un día nos enteramos que se había ido al seminario. Y ya no lo vimos más hasta este momento. Encuentro emocionante. Y además nos gustó su planteamiento y su talante.

El día comenzó con una oración de invocación al Espíritu Santo para que nuestra comunidad sea lugar de crecimiento de fe y de amor y no de un mero actuar. “Conozco tus obras, tus trabajos y tu constancia…, “pero debo reprocharte que hayas dejado enfriar el amor que tenías al comienzo”-Ap. 2,2-5-

Tras la oración, se plantean dos momentos a lo largo de la mañana.

Primer momento: Llamados por Jesús para estar con El y para enviarlos a anunciar el Evangelio.

La iniciativa parte de Jesús. Esta llamada nos convoca a ir hacia El, seguirle, y compartir   con El la Misión. Por tanto, primero “estar con el Señor”. El, que tiene experiencia de Dios, refleja su luz.

Con el apoyo de algunos textos se invita a la oración, a recordar momentos de presencia, de llamada de Jesús en nuestra Historia, (recordar el amor del principio), a hacer una relectura creyente de nuestra vida.

Se invita a escribir nuestro propio Magníficat.

La puesta en común de este momento resulta emotiva e intensa

Segundo momento: Conocer a Jesús es compartir su vida…para ser creíbles

Con el apoyo de textos del evangelio, la invitación a contemplar los gestos y palabras de Jesús. Reflexionar sobre la pedagogía del Maestro para enseñar El Reino y mostrar al Padre. Incorporar a nuestra sensibilidad este modo de hacer que hacía al Maestro tan creíble (acercamiento, caminar junto a…, preguntar y volver a preguntar…escuchar. para conocer al otro, disponibilidad para responder con la vida, respuesta en las escrituras…)

Es la comunidad la que transmite al Resucitado hoy día

En la puesta en común los docentes comentan la utilidad de esta pedagogía de Jesús incluso en su trabajo.

Especial referencia a santa Emilia en este “modo de hacer “recordando su búsqueda del Señor y su confianza total en la Providencia.

Ya por la tarde y tras el almuerzo, Manuel nos invita a reflexionar sobre “la realidad de mi comunidad y mi Iglesia.”

En grupos se reflexiona sobre cómo la vemos, cómo sueña Dios nuestra comunidad e Iglesia y qué habría que hacer para que fuera así.

Trabajo en grupos y puesta en común de nuevo muy activos.

Se incide en que si vemos una necesidad es que estamos llamados a cambiarla. Caer en la cuenta de nuevo.

Llamados para anunciar el evangelio.

El día concluye con una Eucaristía. El evangelio: las tentaciones de Jesús. El inicio de su vida pública. Un modo sorprendente de hacer y de transmitir la voluntad del Padre. El libro de estilo de Jesús, Un   pildorazo   concentrado de su relación con el Padre y de su forma de actuar que luego desarrollará en su vida

La Eucaristía, como todo el día, fue muy participada y sentida.

Y así concluimos, tocados por el Espíritu y sabiendo que lo vivido en el día había sido, como comentó Manuel, como un tarro de leche condensada, con multitud de momentos intensos e inspiraciones que habrá que desarrollar en la oración de cada día.

Agradezco en nombre de todos  esta experiencia. Apagar los ruidos cotidianos para oír al Señor   es un chute de vida, de esperanza y de ilusión. El contacto con Dios es siempre un revulsivo que nos transforma y que nos orienta a trabajar por el Reino.

¡Manos a la obra!

María Pineda Alonso LSF