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Méditation à partir du travail de la terre en Irlande

Notre point d’attention 2020 : « Aujourd’hui, je professe qu’une partie essentielle de ma foi est de prendre soin de la terre ». (Laudato Si’ 64). Cela me donne la passion et le désir de travailler sur le jardinage à la maison, et plus encore sur le lotissement, un plus grand terrain à travailler. Alors que les paroles de Laudato Si’ prennent racine dans mon cœur, je ne peux m’empêcher de m’émerveiller devant les œuvres de création de Dieu sur la terre.

Je me suis imaginée aux côtés de mon Seigneur à la fin du jour de la création et j’ai senti son large sourire satisfait alors qu’il se retournait sur les œuvres de sa main et les déclarait bonnes. « Bonnes en effet », disent les petits oiseaux qui ont déjà élu domicile dans le jardin. Pendant que je désherbais, préparais le lit du jardin pour la culture et la vérification des plantes, ils voltigeaient, toujours doux et respectueux. En les regardant, je me suis demandé si j’avais fait autant d’honneur à mon Créateur en reflétant sa douceur et son amour. Ai-je fait ma part pour sa terre comme ils l’ont fait ? En aidant à la pollinisation, en luttant contre les parasites et en Lui chantant tout le temps des louanges et des remerciements.

Alors que je regardais ces petites beautés voltigeant en ramassant les vers que je leur servais, il me vint à l’esprit Genèse (2,19) : « Ainsi, du sol, Yahvé Dieu modela tous les animaux sauvages et les oiseaux du ciel ». Et je contemple sur sa générosité, le louant dans les mots du psalmiste : « Toutes les créatures se tournent vers toi pour être nourries en temps voulu et tu les nourris toutes » (Ps 145, 15).

Puis j’ai tourné mon attention vers la terre noire riche en nutriments, elle était douce et belle dans mes mains. En ramassant quelques grosses mottes qui avaient besoin d’être aérées et ameublies, je les ai secouées et brisées et elles sont tombées par terre. Un spectacle qui me rappelle ma fin éventuelle… De la poussière, je viens à la poussière, je reviendrai… n’est-ce pas là une notion d’humilité pour moi !

Oh, Dieu nous a toujours choyées. Je faisais seulement ma part en prenant soin et en soignant le jardin et il les bénit pour qu’ils poussent et fleurissent.

Nous aimons parce que Dieu nous a aimés, c’est Son amour qui fait du jardinage si gratifiant et du soin de la terre un devoir sacré.

Témoignage d’une sœur d’Irlande.