« Confinées », « cloîtrées » vos sœurs de Béryl

«  Confinées » , « cloîtrées » dans notre appartement, l’une ou l’autre d’entre nous n’en sort que pour les achats alimentaires indispensables.

La messe nous manque, mais pas la nourriture spirituelle ; elle vient à nous par la radio, la TV, la presse catholique qui font preuve de beaucoup de créativité. Nous nous unissons aux propositions de prière de notre diocèse, du Pape… Nous avons ajouté à notre prière communautaire l’Office du matin.

Nous ne voyons plus personne, mais nous sommes reliées à nos familles, à nos proches et amis par téléphone ou mails pour un soutien mutuel.

Plusieurs voisins ont offert de nous faire les courses. Le gardien de notre Tour, pour l’utilisation de l’ascenseur ou du hall d’entrée.

Nous recevons de la télévision d’admirables témoignages du dévouement des soignants et de ceux qui maintiennent la vie sociale du pays.

Dans tout cela, nous lisons l’action de Dieu au cœur de l’homme. A 20h, ouvrant une fenêtre, nous nous unissons aux applaudissements qui jaillissent autour de nous au profit des soignants.

Les déplacements à l’extérieur nous sont interdits, mais nous veillons à ne pas rester trop longtemps assises pour ne pas nous ankyloser : courte promenade pour l’une, quelques petits exercices physiques pour une autre.

Pas de changement dans notre rythme de vie communautaire,

mais après le repas de midi , nous faisons une partie de scrabble pour sortir du confinement dans nos chambres.

Nous avons adapté notre vie aux contraintes du confinement.