Un des domaines de la famille des Pomairols, les grands parents maternels de Ste Emilie. Emilie a vécu là une partie de son enfance et de son adolescence.
Nous sommes ici en pleine campagne et Emilie appréciait la simplicité du paysage : « J’aimais à contempler, disait-elle, les beautés de la nature, à méditer dans la campagne, sur le bord d’un ruisseau. »
La croix de pierre
Face à l’entrée, se trouve une petite croix de pierre qu’Émilie avait coutume de fleurir avec son amie Joséphine Dulac.
« La croix a été l’apanage des saints, qu’elle soit aussi la nôtre et faisons en sorte que, par notre patience, elle nous devienne une source de salut » écrira-t-elle plus tard à l’une de ses sœurs.
« Je vous souhaite de tout mon cœur la joie qui accompagne la Résurrection de Notre Seigneur. Réjouissons-nous en lui. Il a vaincu pour nous et nous goûtons les fruits de sa victoire ; allons à lui avec amour… », ainsi exprime-t-elle ses vœux de joie pascale à ses sœurs d’Aubin.
La chapelle
C’est dans la petite chapelle, située à l’extrémité du parc devant l’entrée du château, qu’Emilie a fait sa première Communion, aidée d’un prêtre réfractaire qui se réfugiait dans cette maison, au temps difficile de la Révolution française.
Elle écrira : « A 11 ans, on me fit faire ma première communion dans la chapelle du château de Ginals, …, où nous nous étions retirés pendant la tourmente révolutionnaire. Je ne pus apporter à cet acte une grande préparation, à cause de l’état fâcheux des temps, mais j’y apportai l’innocence… Dieu s’empara de toutes les facultés de mon âme et je me sentis aussitôt attirée au saint exercice de l’oraison. Dieu la faisait en moi. »